Misère de la Ve République
Il y a bien longtemps, bravant les conformismes et les intérêts partisans, le général de Gaulle ancrait la France dans la modernité politique. Celle d’une démocratie apaisée et rassembleuse, qui donne aux gouvernants le temps de construire l’avenir et rend au peuple sa souveraineté. Voilà pour la légende…
La réalité, elle, est moins enchantée. C’est l’histoire d’une capture technocratique de l’État, d’un viol continu de la Constitution, d’une concentration absolue des pouvoirs. La représentation parlementaire n’est plus qu’un faire-valoir discipliné. La démocratie dégénère en plébiscite.
Le grand homme disparu, l’exception s’est transformée en routine. Le pouvoir d’État s’est installé sur les ruines de la démocratie représentative. L’occupation du pouvoir devient une fin en soi. Le débat politique est réduit aux stratégies d’image des «présidentiables». L’idée même d’une responsabilité politique des gouvernants a disparu. Les grands prêtres de l’État s’érigent en représentants du peuple.
Misère de la Ve République, parodie pathétique de la démocratie.
La réalité, elle, est moins enchantée. C’est l’histoire d’une capture technocratique de l’État, d’un viol continu de la Constitution, d’une concentration absolue des pouvoirs. La représentation parlementaire n’est plus qu’un faire-valoir discipliné. La démocratie dégénère en plébiscite.
Le grand homme disparu, l’exception s’est transformée en routine. Le pouvoir d’État s’est installé sur les ruines de la démocratie représentative. L’occupation du pouvoir devient une fin en soi. Le débat politique est réduit aux stratégies d’image des «présidentiables». L’idée même d’une responsabilité politique des gouvernants a disparu. Les grands prêtres de l’État s’érigent en représentants du peuple.
Misère de la Ve République, parodie pathétique de la démocratie.
Genre littéraire
Études et monographies
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Détails
180 pages - 140 x 205 mm
EAN
9782207249550
Date de parution
Collection