La nuit du passeur
Jonas Fieber, lecteur dans une grande université allemande, emprunte chaque jour le bac, en dessous de chez lui, pour se rendre en ville.
Un jour de février 1967, il découvre le corps du passeur, pendu, dans sa cabane au bord du fleuve. Il prévient la police, mais constate rapidement que celle-ci a décidé, contre les apparences, de s’en tenir à la thèse du suicide. Les personnes qu’il connaît dans la ville, et consulte en cette affaire, le dissuadent, chacune à sa façon, de chercher à en savoir plus. Jonas Fieber est convaincu qu’il s’agit d’un meurtre. Peu après, il rencontre la mère du passeur, et apprend quelques détails sur sa vie, qui l’amènent à la «vérité» : Werner Linzer, le batelier, est l’agent d’un service étranger introduit dans les milieux des réfugiés des zones de l’Est, et il a découvert un réseau néo-nazi considérable organisé dans la ville même. Lorsque Jonas Fieber met la main sur les documents établis par le passeur-espion, qui comportent notamment des listes de noms et d’adresses, les réseaux nazis de la ville font pression sur lui pour les récupérer et finissent
par enlever son amie Libu, une étudiante d’origine tchèque.
Cette intrigue de roman d’espionnage est développée autour de la métaphore du jeu d’échecs (gambit de dames, parties féeriques), dans un temps bref et clos (qui est aussi celui des élections législatives de mars 1967, premières agitations en milieu étudiant), lui-même pris dans le courant de l’histoire de la République fédérale et le processus d’oubli du passé nazi encore relativement proche (moins de vingt-cinq ans).
Un jour de février 1967, il découvre le corps du passeur, pendu, dans sa cabane au bord du fleuve. Il prévient la police, mais constate rapidement que celle-ci a décidé, contre les apparences, de s’en tenir à la thèse du suicide. Les personnes qu’il connaît dans la ville, et consulte en cette affaire, le dissuadent, chacune à sa façon, de chercher à en savoir plus. Jonas Fieber est convaincu qu’il s’agit d’un meurtre. Peu après, il rencontre la mère du passeur, et apprend quelques détails sur sa vie, qui l’amènent à la «vérité» : Werner Linzer, le batelier, est l’agent d’un service étranger introduit dans les milieux des réfugiés des zones de l’Est, et il a découvert un réseau néo-nazi considérable organisé dans la ville même. Lorsque Jonas Fieber met la main sur les documents établis par le passeur-espion, qui comportent notamment des listes de noms et d’adresses, les réseaux nazis de la ville font pression sur lui pour les récupérer et finissent
par enlever son amie Libu, une étudiante d’origine tchèque.
Cette intrigue de roman d’espionnage est développée autour de la métaphore du jeu d’échecs (gambit de dames, parties féeriques), dans un temps bref et clos (qui est aussi celui des élections législatives de mars 1967, premières agitations en milieu étudiant), lui-même pris dans le courant de l’histoire de la République fédérale et le processus d’oubli du passé nazi encore relativement proche (moins de vingt-cinq ans).
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Détails
264 pages - 140 x 205 mm
EAN
9782207235928
Date de parution
Collection